Jean-Dominique Pascalis père, d’abord procureur du roi à Barcelonnette, fut ensuite commissaire de guerre, subdélégué de l’intendant de la province et conseiller du roi.
Comme administrateur civil et militaire, il eut, pendant près d’un demi-siècle, une influence considérable dans les affaires heureuses ou malheureuses de notre pays.
En 1745, il offrait à la municipalité un moyen ingénieux pour doter la commune de maisons de ville. Deux ans après, il faisait la répartition de l’indemnité accordée par le roi victimes de l’incendie d’Allos en 1747. En tout temps, il avait la difficile mission de faire payer les contributions de guerre, d’obtenir de l’État les indemnités dues aux habitants pour fournitures militaires. Transféré, dans la suite, à Bayonne, il ne perdit pas de vue les intérêts de son pays natal.
Son frère, Charles Pascalis, prieur de la commanderie de Notre-Dame de Moulanes, fit aussi bénéficier son pays de ses talents et la confiance de ses concitoyens. Il fut envoyé à Paris, comme député, pour y négocier les payements promis depuis si longtemps par le gouvernement aux habitants d’Allos.
Le fils aîné de Jean Dominique Pascalis lui succéda comme commissaire de guerre, et il devrait commissaire ordonnateur de l’armée des Alpes, à Grenoble.
C’est en cette qualité qu’il forma à Allos deux compagnies, sous les ordres des capitaines Pélissier et Jaubert, et qu’il présenta, le 10 septembre 1789, un projet de confédération avec les communes de Colmars, de Bauvezer, Thoranne-Haute et de Thoranne-Basse, pour la défense de la haute vallée du Verdon, menacé d’une invasion de brigands.
Antoine Pascalis, son frère cadet, fut d’abord enrôlé dans la garde royale, appelée garde du corps, prit part ensuite à différentes expéditions militaires et parvint au grade de général.
D’après la tradition, c’est le général Pascalis qui a fait bâtir ou transformer la maison qui a appartenu ensuite à la famille de Hyacinthe Gariel, conseiller à la cour de Grenoble et dans la cours de laquelle la municipalité a fait construire une fontaine depuis 1884.
Le général Pascalis était un fervent chrétien ; il mourut à Marseille en odeur de sainteté.
Notes et références
Allos depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Abbé Pellissier (Jean-Esprit)
J’ai été très intéressé par votre site. Je suis le descendant de Anne-Marie BLANCHI-GARIEL fille de Jean-Dominique GARIEL et de Marthe PASCALIS, tante du général.
Vous m’avez fait faire d’immenses progrès généalogiques sur la connaissance de la famille. Merci infiniment!