Casimir de Raphélis-Soissan (1848-1870)

Casimir de Raphélis-Soissan fait l’école Saint Cyr, en sort sous-lieutenant et est tué à 22 ans à Reischoffen.

Enfance

Casimir de Raphélis-Soissan nait le lundi 28 février 1848 au domicile de ses parents, rue de l’Évêché à Cavaillon. Casimir est le sixième enfant de Charles de Raphélis-Soissan et Louise de Seytres-Caumont.

Il est élève des jésuites aux collèges Saint-Joseph d’Avignon de 1857 à 1864, de Saint-Michel à Saint-Étienne de 1864 à 1866 et de Saint-Clément à Metz de 1866 à 1867. A le suite de son frère Edgar, il s’engage dans les zouaves pontificaux en novembre 1867, mais il arrive trop tard pour participer à la victoire de Mentana. Le 3 novembre 1867 en effet, les armées franco-pontificales y battent les troupes de Garibaldi. Il rentre peu après en France, appelé par des affaires de famille, comme il l’écrit à un ami.

Monte Retondo le 14/01/1868

Mon bon et cher Poisat, La mort de mon tuteur est venue me surprendre; elle me laisse pour dernier appui à mon plus jeune frère [Louis de Raphélis-Soissan] qui se trouve ainsi dans un cruel isolement. Les affaires qui vont être discutées demandent ma présence à Avignon. Si j’étais fils unique, je pourrais après un arrangement quelconque repartir pour Rome. Mais mon frère me retient, personne n’étant là pour remplacer le tuteur qu’il vient de perdre.

Je vais donc retourner à St Clément et tâcher de me faire recevoir à St Cyr. »

Il entre à Saint-Cyr en octobre 1867, en sort sous-lieutenant en juillet 1870.

Fiançailles

Dans une lettre non datée Louise de Fontvert, fille de Jules et d’Antoinette de Raphélis-soissan et sœur de Léontine, annonce à son cousin Louis ses fiançailles avec son frète Casimir, lettre non datée mais sans doute du printemps 1870 :

« Léontine m’a remis ta lettre, mon cher Louis, j’y réponds le plus tôt possible et je suis heureuse de t’annoncer la grande nouvelle; tu vois ce dont je veux parler.

Oui ! mon cher Louis je viens aujourd’hui te dite que dans peu de mois je devrai t’appeler mon frère… Casimir doit te parler de notre mariage… Ta cousine et sœur Louise. »

Le 15/07/1870 Casimir écrit à son frère Louis qu’il sort de Saint-Cyr après avoir été nommé officier et qu’il doit rejoindre immédiatement son régiment, le 99ème de ligne.

Mort à Reischoffen le 6 août 1870

La bataille de Reichshoffen, 6 août 1870, par Aimé Morot

Le 6 août 1870 Casimir est engagé avec son régiment dans la bataille de Froeschwiller-Reischoffen dans les circonstances suivantes :

Les 99ème et 47ème de ligne (4 bataillons au total) fait partie de la deuxième brigade (général Maire) de la 1ère division du VIIème Corps d’Armée qui depuis le début de la bataille engagée dès l’aube reste en réserve. Au début de l’après-midi elle mène une contre attaque, la dernière.

« Aussitôt que la masse des quatre bataillons apparaît sur la crête, elle est accueillie par une grêle de balles et d’obus. Maire fait battre la charge. Aussitôt ses hommes se précipitent à la baïonnette, mais le général tombe, mortellement blessé. L’ennemi est rejeté dans les vergers et les vignes aux abords de Woerth.

Même les prussiens qui occupent le calvaire refluent sur le bourg. Mais devant Woerth tout change. Les batteries ennemies ouvrent le feu, en même temps, des maisons, des jardins, des fossés et des haies, des milliers de fusils prussiens crachent la mort. Les français doivent battre en retraite, laissant le terrain couvert de tués et de blessés. Le 47ème perdit 32 officiers dont son chef le colonel de Gramont, qui eut un bras emporté, ainsi que le lieutenant-colonel et 3 commandants. Les débris des deux régiments remontent les pentes en désordre, poursuivis par le feu de l’ennemi (vers 74 heures 45). »1.

C’est au cours de ce repli que Casimir est grièvement blessé et porté disparu.

« Au moment où le régiment battait en retraite Monsieur votre frère a été atteint à la tête d’un éclat d’obus, sa blessure paraissait très grave. Le mouvement de retraite continuant, il a été impossible de transporter le blessé dans les ambulances françaises, en sorte que les amis, pas plus que les officiers de son bataillon, n’ont pu savoir ce qu’il était devenu. » (lettre non datée adressée à Louis par B. de Martinquy)

« Papa vient de me donner une lettre de Pons qui en a reçu une de son fils prisonnier à Coblence. Tu sais que le jour où les parents de ce jeune homme reçurent des nouvelles de leur fils, je fis un tout petit billet que je mis dans leur réponse. Voici ce que le prisonnier nous a fait répondre :

Monsieur, je viens de la part de mon fils vous donner des nouvelles de votre neveu. Voilà ce qu’il dit : vous direz à Monsieur de Fontvert que j’ai fait tout mon possible pour avoir des nouvelles de son neveu, que j’ai vu le sergent major de sa compagnie qui m’a dit avoir dîné ensemble la veille de la bataille, que le lendemain il avait été blessé à la cuisse, mais très légèrement et on l’a transporté à Reischoffen et il n’a plus entendu parler de lui. » (Lettre du 05/10/1870 de Louise de Fontvert à Aix).

Testament

Dans son testament du 28 juillet 18702, Casimir écrit : « J’institue pour mes héritiers universels mes deux frères Maurice et Louis de Raphélis-Soissan et ma cousine Louise de Fontvert [sa fiancée]. »

Lorsqu’il faut payer les droits de succession, l’oncle Valère Martin, qui gère les fonds de l’hoirie, s’aperçoit in extremis qu’il manque la quote-part due par Louise de Fontvert. Pour ne pas encourir de pénalités Louis paie à l’Enregistrement pour sa cousine 2.525,70 F. Pour ce faire, il emprunte au préalable 3.000 F. à son oncle Valère. A la mort de celui-ci, Maurice procède au partage et retient les droits de succession sur la part revenant à Louise envers qui il reste débiteur de 14.000 F. Il ne semble pas qu’il se soit jamais acquitté de cette dette, car il s’était ruiné dans des affaites malheureuses.

Cependant pour obtenir le remboursement des droits avancés ramenés à 1.525,70 après réception de 1.000 F. envoyés par l’oncle Jules de Fontvert, Louis intente un procès à sa cousine Louise qu’il perd.

Entre temps celle-ci épouse Alexis Martin de Boudard. Ce ménage n’a plus de descendants actuellement vivants.

Notes et références

Notes

Références

  1. Paul Stroh, directeur d’école à Buhl, La bataille de Froeschwiller 6 août 1870
  2. Testament de Casimir de Raphélis-Soissan

Louise d’Olivier de Pezet (1844-1920)

Louise d’Olivier de Pezet est connue sous le nom de « tante d’Unang », du nom de son château à Malemort du Comtat.

Naissance et enfance

Louise d’Olivier de Pezet née le 18 juin 1844 au 2 rue de l’Oratoire à Avignon. Son père est Albert Joseph Augustin d’Olivier du Pezet et sa mère Louise Anne Félicité Ernestine de Barrême de Montravail.

Elle tient à son rang et son caractère n’est pas très commode. Jeune fille on l’appelle déjà à Avignon « Mademoiselle j’ordonne ». Adulte, comme elle s’estime investie d’une certaine autorité vis à vis de son évêque, l’un de ses contemporains rédige pour son épitaphe les quatre vers suivants :

Ci-gît l’orgueilleuse marquise
Qui du sommet de son blason
Donnait des conseils à l’Eglise
Et jusqu’à l’Esprit Saint, dit-on.

Mariage

Edgarde et Louise de Raphélis-Soissan – Une famille en Provence chronique photographique 1894-1914, page 218

Le 27 octobre 1864, Louise épouse Edgar de Raphélis-Soissan. Un contrat de mariage est établi le 25 octobre 1864 devant maitres Almaric et Giéra, notaire à Avignon.

Edgar décède peu après, le 10 décembre 1865. Il est enterré à Cavaillon. Louise est enceinte et donnera naissance le 25 mars 1866 à une fille surnommée Edgarde.

En réalité, elle n’est pas marquise, mais seulement comtesse, car le tenant du titre est Maurice, l’oncle de son mari, qui décéda après son neveu Edgar, le titre de marquis étant ainsi transmis au jeune frère vivant d’Edgar, autre Maurice.

Louis de Raphélis-Soissan doit prendre un emploi d’agent d’assurances à Marseille pour faire vivre sa famille et Louise, venue lui rendre visite, trouve qu’en entrant dans les affaires il s’abaisse. Et elle le fait savoir à sa façon. Elle s’attire la réponse suivante :

« Nous vous avons reçu, Edgarde (fille d’Edgar et de Louise) et vous avec la plus grande affection lorsque vous êtes venues à Marseille, sans arrière-pensée, avec le désir d’avoir des relations cordiales. Nous n’y sommes pas parvenus. Au contraire, II nous est revenu aux oreilles que vous trouviez que nous sentions l’huile et le savon. Est-ce bien à vous qui portez un olivier dans vos armes de parler de la sorte ?… Vous ne nous accuserez pas d’avoir usé les parquets de vos salons, comme vous semblez le reprocher à Maurice (frère de Louis) et à sa famille. »

Château d’Unang
Extrait du livre de Marie-Thérèse Jouveau sur Joseph d’Arbaud

Louise entretient de bonnes relations avec son neveu Joseph d’Arbaud qui fait plusieurs séjours au château d’Unang à partir de décembre 19081.

Edgarde décède le 11 février 1916 à Unang, sans alliance ni postérité. On raconte que, pendant les quatre dernières années de sa vie, sa mère laissa son couvert mis à table.

Après le décès d’Edgarde, Louise fait transférer le corps d’Edgar au château d’Unang.

En 1916, à la demande pressante de Maurice, Louise procède au partage des tableaux de famille restés jusque là indivis2.

Louise décède le 31 mai 1920 à son château d’Unang.

Héritage

Au décès de Louise, son neveu Jean de Raphélis-Soissan hérite d’elle :

  • de la terre de Champfleury à Avignon qu’il vend et sur laquelle il y a aujourd’hui un supermarché Leclerc,
  • du portrait d’Esprit de Raphélis (le portrait de Françoise de Soissan est attribué aux d’Anselme du côté Olivier. Ce portrait est ovale, Françoise, habillée en grecque, tient un livre à la main).

Tombes du château d’Unang

Au château d’Unang, dans la chapelle, se trouvent cinq tombes avec les inscriptions suivantes :

  1. O.M. Joseph Pierre de SIMIANE O.S.B. 22 Janvier1905.
  2. Révérend Père François MAGNI, S.J. 12 Janvier 1907.
  3. Edgardus de RAFFELIS-SOISSAN die 10 decembri 1865, 23 annos natus Miles Pontificatis pugnavit Roma pro Papa.
  4. Ludovica Edgarda de RAFFELIS-SOISSAN serva servorum Christi die 11 Februari 1916, 49 annos nata
  5. Ludovica de OLIVIER, Marchionissa de RAFFELIS-SOISSAN, 31 die Maji 1920, 76 annos nata.

Notes et références

Notes

  • Charles de Raphélis-Soissan, Histoire et généalogie de la famille de Raphélis-Soissan et des familles alliées, inédit.

Références

  1. Marie-Thérèse Jouveau, Joseph d’Arbaud, pages 142-143, 151-153, 156, 178-179, 190, 195, 215, 218, 235
  2. Lettre du 27 août 1916 de Louise à son beau-frère Louis

Edgar de Raphélis-Soissan (1842-1865)

Edgar de Raphélis-Soissan est surtout connu comme zouave pontifical.

Enfance

Edgar de Raphélis-Soissan nait le 24 août 1842 à Cavaillon.

Son père, Charles de Raphélis-Soissan, meurt en 1851 et a un fils posthume, Louis, qu’Edgar entoure des soins les plus affectueux.

Zouave pontifical

Avant l’unification de l’Italie (1848-1870) existait un état pontifical qui s’étendait de la Méditerranée, avec Rome, à l’Adriatique et coupait la péninsule en deux.

Garibaldi bat, en 1860 à Castelfidardo, l’armée du Pape qui doit se replier sur la province entourant Rome. Celle défaite a un grand retentissement dans les milieux catholiques ultramontains, particulièrement en France et en Belgique. Un corps de volontaires est alors constitué pour défendre le pouvoir temporel du Pape, que l’on estime indispensable à son indépendance.

Dans le livre Les Soldats du Pape (Amyot Paris 1868) Oscar Poli raconte les marches et les contremarches que font alors les zouaves, sans rencontrer beaucoup de résistance de la part des Garibaldiens. Au gré des fluctuations du front, les villageois pavoisent aux couleurs du Piémont ou du Pape, avec parfois des méprises sur le parti auquel appartient le corps de troupe arrivant. Une fois les volontaires du Pape aiguisent ostensiblement leur baïonnette sur la place du village pour impressionner la population.

Trois frères, Edgar, Casimir et Maurice de Raphélis-Soissan s’engagent tour à tour dans les zouaves pontificaux. Edgar rejoint Rome le 4 février 1861.

Edgar est réputé parmi ses camarades pour sa gaieté et son humour. Le 10 avril 1861, il écrit de Rome la lettre suivante à son cousin Maurice :

Ah! ah! cher Maurice, je te vois déjà ouvrir de grands yeux en voyant ma lettre. Tu te passes déjà la langue sur les lèvres… Je t’avertis que ça sent la puce d’une lieu, à preuve que j’en ai une qui me pique le mollet. Ces vilaines bêtes sont comme les piémontais, elles se fourrent partout. … Et nous ne sommes encore qu’au printemps, ce n’est que l’avant-garde. Il paraît que l’été, nous aurons une véritable armée d’occupation.

Et maintenant, veux-tu que je te donne un spécimen de la vie d’un zouzou ? D’abord il ne faut pas être délicat. As-tu jamais couché par terre avec une simple couverture en guise de paillasse, de matelas et de draps? Quand on est de garde au milieu de la nuit il faut se tenir deux heures dans une guérite sous une pluie battante qui vient vous fouetter la figure. … et crier à tous les passants « qui vive ». S’ils ne répondaient pas, il faudrait le plus gentiment du monde leur passer la baïonnette au travers de l’abdomen. Ça ne m’est pas encore arrivé car ils ont grand soin de crier « amici » et de vite f… le camp. Puis vous allez mollement vous étendre sur une bonne planche avec votre sac dur pour oreiller. A peine avez-vous tapé de l’œil, comme on dit, que vous entendez le caporal de garde crier : numéro 7, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 debout pour la patrouille. La pluie tombe toujours, ce n’est pas gai, on met le capuchon sur la tête, le fusil sur l’épaule et en avant marche !

On va, par ce beau temps, faire un petit tour de promenade sentimentale à travers les rues de la ville, pendant une petite heure. On revient mouillé comme des tritons sortant du sein d’Amphitrite et on se dépêche de s’endormir en attendant la nouvelle garde. … Et quand on nous commande de corvée pour peler les pommes de terre ou éplucher les lentilles, une chose est bien certaine, si c’est moi qui les ai triées, je me garde bien d’en manger, car je serais certain de me casser au moins 5 ou 6 dents.

Avec ça, on fait l’exercice, on cire ses bottes, on blanchit ses guêtres, … on astique son sabre et son fusil. … Et on a tantôt les mains noires tantôt blanches tantôt jaunes. … Les puces toujours nous tourmentent, peut-être en serons-nous bientôt délivrés, les punaises, dit-on, les mangeront.

Adieu, mon cher cousin, un bon baiser à la zouzou et tout à toi.

Il demeure deux ans zouave pontifical, est nommé caporal au mois de novembre 1862 et quelques mois plus tard regagne Avignon où la santé de sa mère donne des signes d’inquiétude.

Mariage et décès

Edgar épouse le 27 octobre 1864 Louise d’Olivier de Pezet, que ses neveux surnommeront « la tante d’Unang » du nom de son château à Malemort du Comtat.

Sa mère meurt le 8 décembre 1864 et à 22 ans il devient chef de famille, en charge de ses trois jeunes frères. « Il faut que j’ai soin de mes frères. Il faut que je sois pour eux, bien jeunes encore, père et mère à la fois. »

Charles, son plus jeune frère étant gravement malade, Edgar passe des jours et des nuits à le soigner et contracte ainsi la tuberculose1 qui devait l’épuiser et l’emporter.

Il meurt le 10 décembre 1865 à Avignon. Il a une fille posthume, surnommée Edgarde, née le 20 mars 1866.

Notes et références

Notes

  • Charles de Raphélis-Soissan, Histoire et généalogie de la famille de Raphélis-Soissan et des familles alliées, inédit.
  • Oscar de Poli, Les soldats du pape (1860 – 1867), édition Amyot, quatrième édition, pages 257 à 267.

Références

  1. Marie-Thérèse Jouveau, Joseph d’Arbaud, page 235

Maleribes en 1885 – Familles de Raphélis-Soissan et de Lubac

En haut, fenêtre de droite : Gabrielle de Lubac, Comtesse de Rapélis-Soissan.
En haut fenêtre de gauche : Pulchérie de Lubac, sœur de la précédente.
En bas sur la chaise à gauche : Louis Charles Comte de Raphélis-Soissan.
Sur le banc, de droite à gauche, 1) Louise de Lubac née d’Agnel de Bourbon, mère de la Comtesse de Raphélis-Soissan ; 2) Maurice Charles de Raphélis-Soissan, fils du Cte de Raphélis-Soissan ; 3) Louis de Raphélis-Soissan, fils du Cte et de la Ctesse de R.S. ; 4) Gabrielle de Raphélis-Soissan sœur du précédent ; 5) Pauline de Lubac sœur de la Ctesse de Raphélis-Soissan.
Cliché de Alexandre Coadon, ami de la famille.
Reproduit, agrandi et colorié en mars 1940 par les soins de Louis, Marquis de Raphélis-Soissan, ci-dessus n° 3).
Collection Charles de Raphélis-Soissan

Inauguration du refuge Évariste Chancel le 26 août 1896

Inauguration du refuge Chancel – 26 août 1896
Collection Charles de Raphélis-Soissan

Le 25 août 1896, veille de l’inauguration, Gustave Chancel a tiré un magnifique feu d’artifice depuis la terrasse du refuge.

Le 26 août, 150 personnes sont montées au nouveau refuge Évariste Chancel pour son inauguration. Pour la famille, il y avait Edmond Chancel, Alphonse Chancel, Gustave Chancel, Félix Chancel, Prat, Jeanne Chancel, Mmes et Mlles Chancel.

Il y a eu une messe célébrée par le père Guiguet, la bénédiction du refuge par les pères Guiguet et Faure, un banquet dont voici le menu :

  1. Thon mariné, Beurre de Puy-Vacher,
  2. Saucisson de pays, Olives, Melons,
  3. Volaille gros sel,
  4. Pâté de veau à la gelée,
  5. Haricots verts au beurre,
  6. Dinde de Voiron,
  7. Glace de la Meije à la vanille,
  8. Desserts et miel en rayons de la Grave.
Inauguration du refuge Chancel – 26 août 1896
Collection Charles de Raphélis-Soissan

Source : Inauguration du refuge-hôtel Évariste Chancel – Paul Guillemin

Nouvelles photos de la famille d’Henri Abeille et Alix Chieusses de Combaud

Amélie Baude (1843-1905)

Une énigme : Isabelle D. a un portrait représentant la marraine de sa grand-mère, Germaine Abeille. Qui est-ce ?

L’enquête :

  1. En pages 82 et 83 du tome 2 du Livre de raison d’Henri Abeille, nous apprenons que la marraine de Germaine Abeille était Amélie Girard, une tante de sa mère Émilie Vincent.
  2. Dans un rouleau généalogique extraordinaire de la famille Gérard, nous apprenons qu’Amélie Gérard était Amélie Baude. Amélie Baude est née le 4 mars 1843, a épousé Félix Marie Auguste Gérard le 15 septembre 1853 et est décédée le 3 novembre 1905. Voir la généalogie simplifiée d’Amélie Gérard.

Général Pascalis de la Sestrière (1755-1833)

Général Pascalis de la Sestrière (1755-1833) en 1804
Collection Madeleine Valéry

Le Général Pascalis de la Sestrière1, aïeul des familles Caire, Perraud, Saint Rémy Pellissier… a été, entre autres, garde du corps de Louis XVI, dans l’état-major du général Bonaparte pendant la campagne d’Italie…2

Notes et références

Descendance du pape Clément IV

Mes cousins Caire descendent du pape Clément IV. Ceci en tout bien tout honneur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_IV

Filiation entre Clément IV et mes cousins Caire :

  • Foulques Guy (Clément IV)
  • Foulques Cécile
  • Ruffi Guidon
  • Ruffi Andrée
  • de Conques Pierre
  • de Conques Jacques
  • de Conques Jacquette
  • de Saint Félix Isabeau
  • Lauret Jeanne
  • du Bousquet Pierre
  • du Bousquet Jeanne
  • d’Adhémar de Gransac Pierre
  • d’Adhémar de Lantagnac Antoine
  • d’Adhémar de Lantagnac Luis Antoine
  • d’Adhémar de Lantagnac Alexandre
  • d’Adhémar de Lantagnac Charles
  • d’Adhémar de Lantagnac Blanche
  • Despré Marie Joséphine Blanche Juliette
  • Bouillet Antoinette Marie Thérèse
  • Challe Marie et Challe Geneviève
  • Caire Bruno, Gérard, Yves, Alain, Brigitte, Hubert, Francis, Cécile, Didier, Agnès, Marie-Hélène et Gilles