Monsieur,
Je doute comme vous, Monsieur, que la loi du 27 avril dernier1 puisse être applicable à votre réclamation. Néanmoins pour céder à votre désir, j’adresse aujourd’hui même et sous bande à M. Aguillon un exemplaire du mémoire imprimé que je présentai à la Chambre des Députés de 1817 en votre nom. Quant aux pièces dont vous me parlez, elles sont au nombre de sept, toutes copiées dans le mémoire.
J’écris en même temps à M. Aguillon pour lui recommander vos droits et réclamer ses soins pour qu’il veuille bien me faire investir de la confiance des émigrés toulonnais.
J’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération,
Monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur.
Borie
- Loi sur l’indemnisation des émigrés ↩