Perraud Eugène (1830-1896) Archives - Famille Raphélis-Soissan

Louis Laurent Caire et Marie Cécile Pascalis, mariés le 27 février 1832, ont eu trois enfants :

Marie Victoire Caire qui a épousé Eugène Perraud et a eu quatre enfants,
Louise Honorine Caire, sœur jumelle de Marie Victoire et qui, après le décès de Marie Victoire, a épousé son beau frère Eugène Perraud et a eu un enfant,
Adolphe Caire qui a épousé Berthe Rouard et a eu cinq enfants.

Marie Cécile Pascalis (Mme Louis Laurent Caire) Collection Mireille Caire (reproduction)

Le 24 décembre 1839, pour éviter une cohabitation difficile à Gémenos avec sa belle-sœur, Marie Cécile Pascalis, veuve de Louis Laurent Caire, achète le Moulin de Vernègues au prix de 115 000 francs.

Le 27 janvier 1858, Adolphe Caire achète en propre 21 hectares attenants au domaine au prix de 2 837,17 francs.

Le 22 avril 1863, Marie Cécile Caire décède et le Moulin de Vernègues revient aux enfants de Marie Victoire, à Louise Honorine et à Adolphe Caire.

Le 5 mars 1909, Adolphe rachète les parts des héritiers de Marie Victoire au prix de 20 000 francs. Le moulin de Vernègues appartient alors à 2/3 à Adolphe Caire et à 1/3 à Henri Perraud, fils de Louise Honorine et Eugène Perraud.

A la fin de la première guerre mondiale, Henri Caire a dit à son père Adolphe : « Si nous donnons son congé au fermier, je me sens capable de gérer et d’exploiter la propriété. » Adolphe a donné son accord et on a donné son congé au fermier. C’est alors qu’un élément que ni Adolphe ni Henri n’avaient prévu est intervenu : Le fermier a fait valoir son droit de garder le matériel d’exploitation, les bêtes de trait, le troupeau, etc en le payant au prix de départ, c’est-a-dire au prix pratiqué avant l’inflation galopante de la guerre de 1914 tandis que la propriété devait tout racheter au prix fort de 1919. Adolphe a reculé et, craignant d’avoir sur les bras une propriété qui ne serait pas entretenue, il a voulu la vendre très vite avant qu’elle ne se soit dépréciée.

Le 15 mai 1920, Adolphe Caire, sans profession, et Henri Perraud, notaire à Marseille vendent le Moulin de Vernègues d’un surface de 98 hectares au prix de 150 000 francs.

Le 20 décembre 1920, Adolphe Caire décède à Marseille.

Marie Cécile Pascalis (Mme Louis Laurent Caire) Collection Mireille Caire (reproduction)

Le Moulin du Vernègues Collection Charles Saint Rémy Pellissier (Album photos de tante Amélie Michel)

Amélie (Mme Emile Saint Rémy Pellissier) et Adolphe Caire au Moulin de Vernègues en 1909 Collection Bernard Caire

Adolphe, Amélie et Henri Caire au Moulin de Vernègues en 1909 Collection Mireille Caire (reproduction)

Henri, Amélie (Mme Emile Saint Rémy Pellissier) et Adolphe Caire Collection Bernard Caire

Henri, Amélie et Adolphe Caire au Moulin de Vernègues Collection Mireille Caire (reproduction)

1 : Marguerite Caire, 4 : Maman Amélie Caire Mme Emile Saint Rémy Pellissier, 5 : Grand père Caire (Adolphe), 6 : Marie-Louise André, 8 : Valentine Olive, 9 : Oncle Henri Caire Collection Charles Saint Rémy Pellissier (Album photos de tante Amélie Michel)

1 : Mathilde Caire, 2 : Marguerite Caire, 3 : Berthe Caire (Rouard), 4 : Gaston Olive, 5 : Henri Caire, 6 ou 7 : Valentine Olive, 8 : Amélie Caire, 9 : Amélie Michel (Rouard), à l’Amélie (propriété de famille dans les environs de Marseille) Collection Charles Saint Rémy Pellissier (Album photos de tante Amélie Michel)