A son décès, Joseph Caire a laissé le quart de ses biens en usufruit à sa femme, Claire Aguillon, et les trois quart en propriété à son frère et sa sœur, Victoire et Laurent Caire.
Le 5 février 1824, le décès à 91 ans de Claire Aguillon libère cet héritage1.
L’héritage se monte à 13 640,37 francs de créances recouvrées par Alexandre Aguillon et 28 640 francs de créance à constitution de rente.
Claire Aguillon a modifié les dispositions de Joseph Caire par son testament mystique du 23 mai 1819 déposé le 19 janvier 1824 en l’étude de M. Sylvestre notaire à Toulon : Sa maison de Toulon reviendra à Pierre et Alexandre Aguillon fils de François, charge à ceux-ci de verser 500 francs à chacun des enfants de Laurent Caire : Victoire, Eugénie, Honorine et Louis Laurent Caire. Elle donne de plus à Louis Laurent Caire une montre en or et une croix à diamants dite du Saint Esprit2.
En juin 1824, la succession est contestée par Agathe Aguillon qui réclame 15 700 francs aux cohéritiers de Joseph Caire pour solde de constitution de sa dote. Étant mineure, elle est représentée par son père et tuteur Pierre Aguillon3.
Louis Laurent Caire ne connait pas les motifs de la demande d’Agathe Aguillon mais préfère un arrangement à un procès4. Un arrangement est conclu le 12 août 1825, la part d’héritage revenant à Louis Laurent Caire est de 854,10 francs[Lettre du 12 août 1825 de M. Cogolin à Hyacinthe Daniel].
Notes et références
- Lettre du 19 février 1824 d’Alexandre Aguillon à Louis Laurent Caire. ↩
- Note du 13 février 1824 de M. Cogolin sur la succession de Joseph Caire. ↩
- Lettre du 15 juin 1824 de Hyacinthe Daniel à Louis Laurent Caire. Hyacinthe Daniel est le procureur fondé de Louis Laurent Caire. ↩
- Lettre du 29 juillet 1824 de Louis Laurent Caire à Hyacinthe Daniel. ↩